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Biofilm, tout dans la metriz

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Qu'est ce que le biofilm ? 


Un biofilm est une communauté de micro-organismes qui adhèrent et se développent sur toutes surfaces en contact avec un milieu aqueux. Ces micro-organismes, pour se structurer et s’organiser entre eux, forment une matrice extracellulaire constituée de polysaccharides, de protéines et de divers polymères, formant ainsi une structure tridimensionnelle. Par le terme micro-organisme, il peut s’agir de bactéries, de champignons, d’algues ou de protozoaires. Ils interagissent et communiquent au sein de la matrice extracellulaire, ce qui leur permet de s’adapter à leur environnement. Par exemple, cela permet aux micro-organismes de se protéger dans des conditions environnementales hostiles ou défavorables telles que des traitements chimiques, des agents antimicrobiens ou tout simplement pour améliorer l’acquisition de nutriments.
Le biofilm est un terrain favorable pour le développement de bactérie potentiellement pathogènes tel que la légionelle, salmonelle, pseudomonas ou encore Escherichia coli. Des phénomènes de biocorrosion peuvent également être observés sur la surface des métaux immergés. Notons que, « plus de 90% des micro-organismes vivent la plus grande partie de leur vie dans leur environnement naturel […], les biofilms. ». Editions Quae – Biofilms, quand les microbes s’organisent
Quatre grandes étapes composent le cycle de vie d’un biofilm : Adhérence, croissance, maturation et dispersion (ou biofouling). Cette dernière étape est la plus dangereuse, elle consiste en une migration de fragments du biofilm mature, un décrochage, depuis une surface vers une autre. Ces fragments de biofilms en solution sous forme de spores, peuvent se retrouver sous forme d’aérosol et contaminer les personnes environnantes. Ainsi, il est essentiel de lutter contre les biofilms, de les traiter et de trouver des solutions préventives à leur développement.
 
Parfois, le biofilm a un réel intérêt d’utilisation, ce sont des « bons biofilms ». C’est le cas dans le traitement des sols contaminés ou encore du traitement des eaux usées où les biofilms servent à manger les déchets. Cependant, les « mauvais » biofilms ont des conséquences graves : infections buccales, infections nosocomiales, résistances des bactéries pathogènes aux antibiotiques, aux désinfectants et contaminations des surfaces. Ces « mauvais biofilms » sont traités dans les hôpitaux, dans l’industrie, dans les Tours aéroréfrigérantes (TAR) et les établissements recevant du public (ERP). Les TAR sont le lieu le plus propice au développement des légionnelles. Les biofilms sont responsables de 40% des toxi‐infections et de 60% des infections nosocomiales en France. Ils causent des pertes de qualité et de productivité importantes chez les industriels. Aussi, « dans un échangeur de chaleur, aussi peu que 20 microns de biofilm peuvent entraver le transfert de chaleur jusqu'à 7% ». Knudsen, J.G. et Roy, B.V. 1982

Le risque Legionella


La contamination par légionelle engendre des infections pulmonaires graves notamment chez les personnes présentant des comorbidités. Malgré l’efficacité des antibiotiques, le taux de mortalité reste élevé. Avoir des moyens de prévention au développement de légionelle est indispensable.
 
Pour qu'une contamination par la légionelle ait lieu, il faut que ces bactéries soient dispersées sous forme d’aérosol dans des microgouttelette de diamètre inférieur à 5 micromètres. La contamination se fait uniquement par voie respiratoire. Les légionelles prolifèrent au sein des biofilms lorsque la température est comprise entre 25 et 42°C. Les installations qui favorisent leur développement dans l’eau et les dispersent sous forme d’aérosols sont :
·         les tours aéro-réfrigérantes
·         les réseaux d’eau chaude sanitaire qui alimentent les douches et les douchettes
·         les bains à remous ou à jets
·         les fontaines décoratives
·        ...
Les chiffres-clés de la légionellose    (source: santepubliquefrance)
1 800 cas
en moyenne chaque année
10%
de décès
3/4
des patients ont un facteur de risque

Biocorrosion et bioencrassement


La biocorrosion, la CIM (Corrosion Induite par les Microorganismes) est la dégradation des matériaux causés par les microorganismes, les biofilms, c'est une réaction chimique entre le matériau et un oxydant.
Le bio encrassement est un dépôt microbiologique qui se crée et envahit les surfaces submergées ou humides.
Il provient de la fixation et de la croissance de macroorganismes et microorganismes. Le bio encrassement se multiplie sur des surfaces immergées telles que les coques de bateaux et les conduites d'eau. Le biofilm peut se proliférer rapidement, bloquer le passage de l'eau et donc augmenter le débit de l'eau dans les tuyauteries. 
 
Si le biofilm continue de se proliférer dans les tuyaux, les systèmes techniques il peut alors se propager dans toutes les directions formant ainsi des couches importantes qui peuvent atteindre une certaine hauteur. Ces couches peuvent être emportées par le courant d'eau et se déplacer vers d'autres parties du système où elles vont à nouveau se fixer et former un nouveau biofilm. Par conséquent, ce problème d'encrassement dure dans le temps.
 
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